Home › Forums › EUROCODES : Utilisation et application › Eurocode 5 – Généralités › Classe de service, classe de risque et piscine couverte ou régions “spéciales”
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12 January 2017 at 08:53 #819
Bonjour,
Après une recherche sur les conditions d’hygrométrie dans les piscines, j’ai toujours du mal trancher la question de la classe de service et de la classe d’emploi des bois pour les charpentes de piscine couverte. En effet, pour le cas des piscines, on trouve de nombreux documents qui donnent des informations du type : température intérieure 23-24°C et hygrométrie de l’air de 65 à 80 %. Si l’on regarde la courbe donnée dans l’AN de l’EC5 pour appuyer la clause 2.3.1.3 (1), on voit que pour 80% d’humidité de l’air et une température de 23°C, on aurait humidité du bois de 17%, ce qui nous place clairement en classe de service 2.
De fait lors des calculs, peut-on adpoter ce raisonnement, en se basant bien sûr sur les données fournis par le BET thermique/fluide et le lot CVC, pour placer la structure bois dans le contexte de fonctionnement réel du bâtiment ?
Pour ce qui est de la classe d’emploi III, la problématique est la même du point de vue de l’hygrométrie, en ce qui concerne le développement fongique, qui n’est pas censé (je crois) intervenir pour une humidité de 17%. Cependant, des phénomènes de condensation locaux peuvent peut-être justifier un traitement plus prudent des poutres…Les interrogations sont donc les suivantes :
– Peut-on considérer les structure comme en classe de service 2 en se fiant aux information sur l’ambiance hygrométrique et la température en régime “courant” pour le bâtiment ?
– Dans le cadre des ces ouvrages, est-il obligatoire de prévoir un traitement classe III, alors qu’une classe II semble pouvoir suffir si le risque de développement fongique reste maitrisé (les plongeurs éclaboussent quand même rarement la charpente…) ?
– Et pour la mise œuvre, doit-on préférer des fixation galvanisées à chaud, Inox ? (Je suppose que pour des raisons de corrosion galvanique le mélange est proscrit…)
– Enfin : tout ce raisonnement peut-il s’appliquer aux ouvrages de structure mis en œuvre dans les conditions tropicales comme dans les DOM TOM ?
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